A.A.T. n° 144 Parfois, c’est dur !

Date de parution : octobre 2012
Format : 16 x 24 cm
Nombre de pages : 84

12.00

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Éditorial

ZIÉGLER ABÉCASSIS Anne Clotilde, Éditorial, pp. III-IV.
COCHETEUX Pierre, Tous ensemble vers demain, p. V.
Comité de rédaction, Appel à candidatures, p. VI.

Articles

MARX Christophe,
Renoncer au suicide pour choisir de vivre, pp. 1-11
Cet article de Christophe Marx, en réponse à celui de Ray Little paru dans l’A.A.T. n°139, donne un descriptif très clair de la procédure de fermeture des issues dramatiques de scénario, et la réhabilite. À condition de respecter cette procédure exigeante et attentive, elle n’est plus alors une factice garantie ou illusoire réassurance pour thérapeute angoissé, mais un véritable chemin vers la vie, qui institue la personne, parfois pour la première fois, dans la place de sujet, à travers l’énoncé d’un discours performatif dont le thérapeute est témoin.

NASIELSKI Salomon,
Gestion de la relation thérapeutique : entre alliance et distance, pp. 12-40
Salomon Nasielski nous donne ici un instrument fondamental pour penser et ajuster la relation thérapeutique, dans sa chatoyante diversité. Si l’empathie est primordiale dans le rapport thérapeutique, elle est souvent difficile à piloter, et tend des chausse-trappes : excès de proximité, excès de distance, identification, projection. À travers la description claire des notions d’alliance et de distance thérapeutiques, de posture de similitude et de distance, et leur articulation sur un tableau à quatre quadrants, l’auteur nous fournit une carte éclairante pour nous situer, nous orienter et choisir la meilleure attitude relationnelle.

LITTLE Ray,
Clarifier une impasse dans la matrice du transfert et du contre-transfert, pp. 41-68
Cet article décrit une approche relationnelle de la déconfusion des unités relationnelles Enfant-Parent, avec une attention particulière à la manière dont le client vit l’impasse entre lui et le thérapeute, en référence à la relation répétitive et à la relation nécessaire à la croissance. Chacune de ces deux relations correspond à une dimension du transfert : la relation répétitive correspond à la tendance à répéter les expériences négatives, la relation nécessaire à la croissance à la recherche continue de l’objet-pour-le-Soi (self-object) qui a fait défaut jadis et à la stagnation de la croissance qui en a résulté. À ces deux dimensions, l’auteur en ajoute une troisième, la relation thérapeutiquement requise.

Forums
BRÉCARD France, Un léger goût d’inachevé, pp. 69-70
PILET Catherine, Sens de l’absence, pp. 70-71
DEWARRAT Maryse, Apprendre et changer en Conseil, pp. 72-73
RENSON Caroline, Les inter-rompus, pp. 73-75
PICAVET Marie-Michelle, « Le premier rendez-vous manqué », pp. 75-76
FERNANDEZ David, Sans donner signe de vie, pp. 77-78